Vivre et grandir en QPV

Quartiers Prioritaires de la Ville (QPV)sur le territoire de la MELT

Les Quartiers Prioritaires de la Ville (QPV) sur le territoire de la MELT, basés à Tourcoing, sont des zones urbaines marquées par des inégalités sociales et économiques. Ces quartiers bénéficient de dispositifs spécifiques destinés à réduire ces inégalités, notamment en matière d’emploi, de logement et d’éducation.

La ville de Tourcoing, qui abrite plusieurs quartiers prioritaires, met en place des stratégies d’insertion et d’amélioration des conditions de vie des habitants. Les quartiers prioritaires de Tourcoing ont été identifiés en raison de leur taux élevé de pauvreté et de la nécessité d’apporter une attention particulière à leur développement socio-économique.

1.1 Les nouveaux quartiers prioritaires dans l’hexagone

Les QPV, définis depuis 2014 sur la base de critères objectifs de revenu (Insee), sont situés pour l’essentiel dans les grands pôles urbains. Environ la moitié d’entre eux sont issus d’anciennes ZUS (Zones Urbaines Sensibles), et un tiers des anciens CUCS (Contrats Urbains de Cohésion Sociale).

Caractéristiques sociodémographiques des QPV

Les QPV présentent des caractéristiques sociales spécifiques, structurellement défavorables par rapport à leur environnement urbain immédiat :

  • Une population plus jeune que la moyenne nationale ;
  • Une proportion plus importante d’étrangers et de personnes issues de l’immigration ;
  • Un taux plus élevé de ménages monoparentaux, souvent féminins ;
  • Une scolarisation plus faible, notamment à partir du collège.

Un accès à l’emploi fortement dégradé

Les QPV cumulent des désavantages en matière d’accès à l’emploi :

  • Taux de chômage nettement supérieur à celui du reste de l’agglomération (souvent deux fois plus élevé) ;
  • Types de contrat plus précaires : prédominance du CDD, du travail intérimaire et du temps partiel subi ;
  • Faible taux d’activité : moins d’un habitant sur deux est en emploi, tous âges confondus.

 

Même les personnes les plus qualifiées y subissent des effets de ségrégation : les diplômés de niveau Bac+3 à Bac+5 occupent plus souvent des postes d’exécution, comme employés ou ouvriers, que dans d’autres quartiers de la même agglomération.

Enjeux d’égalité territoriale et d’accès aux droits

Ces constats renforcent l’importance d’une action publique volontariste et territorialisée, visant à :

  • Rompre avec les logiques de reproduction de la pauvreté ;
  • Soutenir les parcours d’insertion et de formation dès le plus jeune âge ;
  • Développer une offre d’accompagnement global adaptée aux enjeux de chaque quartier ;
  • Mobiliser les employeurs locaux pour favoriser l’embauche des habitants des QPV.
QPV national

1.2 La situation exceptionnelle des QPV de la MEL

La Métropole Européenne de Lille (MEL) se distingue à l’échelle nationale par le poids démographique de ses Quartiers Prioritaires de la Politique de la Ville (QPV). Avec 207 400 habitants résidant en QPV, la MEL est la première métropole française en nombre d’habitants concernés par cette politique, soit 18 % de sa population totale.

 

Parmi les 26 QPV identifiés sur le périmètre métropolitain, deux quartiers concentrent à eux seuls 57 % de cette population :

  • Le quartier intercommunal Roubaix – Tourcoing – Blanc Seau – Croix Bas Saint-Pierre ;
  • Le secteur Sud de Lille.

 

Ce poids démographique et social fait de la MEL un territoire majeur pour la mise en œuvre des politiques de la ville et des stratégies de réduction des inégalités.

Population vivant en QPV en 2018

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Spécificités des QPV de la MEL

Les QPV de la MEL présentent des caractéristiques singulières qui les distinguent des autres quartiers prioritaires à l’échelle nationale :

  • Une forte proportion de population jeune :

➜ 42 % des habitants des QPV ont moins de 25 ans, contre 31 % au niveau national.
➜ Ce phénomène pose des défis majeurs en termes de scolarisation, accès à l’éducation, formation, mais aussi de mobilisation citoyenne.

  • Une prépondérance du parc de logements privés dégradés :

➜ Le parc privé représente 47 % des logements des QPV de la MEL, un taux largement supérieur à la moyenne nationale.

➜ Ce parc est souvent ancien, dégradé, énergivore, et présente des risques pour la santé, une stigmatisation résidentielle, et des difficultés d’accès aux droits (propriétaires occupants pauvres, locataires sans bail sécurisé…).

Quartier prioritaire de la MEL

Des inégalités territoriales qui se creusent

Malgré les efforts engagés dans le cadre des Contrats de ville et des programmes de renouvellement urbain, les indicateurs sociaux des QPV de la MEL continuent de se dégrader, en particulier dans les communes du versant nord-est, dont Tourcoing fait partie.

 Quelques constats alarmants :

  • Taux de pauvreté en hausse :

➜ En 2019, 46 % des habitants des QPV de la MEL vivent sous le seuil de pauvreté (vs 14,5 % au national).

➜ Le quartier intercommunal Roubaix – Tourcoing – Blanc Seau – Croix Bas Saint-Pierre est devenu le 3ᵉ QPV le plus peuplé de France, avec 77 000 habitants, et un taux de pauvreté dépassant les 50 % dans certains îlots.

  • Un taux de jeunes non insérés très élevé :

➜ En 2017, 28,1 % des jeunes de 16 à 25 ans vivant dans les QPV de la MEL n’étaient ni scolarisés, ni en emploi, ni en formation.

➜ Ce taux dépasse 35 % dans plusieurs quartiers, notamment :

    • Le secteur Nord de Lille ;
    • Le Nouveau Roubaix ;
    • L’Epidème – Villas Couteaux à Wattrelos et Tourcoing ;
    • Le secteur Ouest de Lille.
  • Un taux d’emploi extrêmement faible :

➜ Seules 41,9 % des personnes âgées de 15 à 64 ans vivant dans les QPV de la MEL occupent un emploi, tous types de contrats confondus.

➜ Ces emplois sont le plus souvent précaires : CDD, missions d’intérim, contrats aidés ou temps partiel subi.

Dans le quartier de la Bourgogne, ce QPV quasiment exclusivement composé de logement locatifs sociaux enregistre le taux de pauvreté le plus élevé parmi les QPV avec 57.5 % en 2019.

évolution de la pauvreté à la MEL entre 2014 et 2019

1.3 Les Quartiers Prioritaires de la Ville sur le territoire de la MELT

La commune de Tourcoing constitue le seul périmètre de la MELT à abriter des Quartiers Prioritaires de la Politique de la Ville (QPV). Ces quartiers concentrent à la fois une part importante de la population locale et une série de fragilités socio-économiques structurelles.

En 2020, les QPV de Tourcoing regroupaient environ 30 595 habitants, soit 30,8 % de la population totale de la commune. Cela signifie qu’un Tourquennois sur trois vit en quartier prioritaire, une proportion bien supérieure à la moyenne métropolitaine ou nationale.

Les principaux quartiers concernés sont :

  • La Bourgogne,
  • Le Pont Rompu,
  • Les Phalempins,
  • Le Blanc Seau,
  • Le Virolois,
  • L’Epidème / Villas Couteaux,
  • Le quartier intercommunal Roubaix – Tourcoing (Blanc Seau / Croix Bas Saint-Pierre).
Les Quartier Prioritaires de la Ville de Tourcoing

Ces quartiers se caractérisent par une forte concentration de ménages à faibles revenus, des taux élevés de chômage et de décrochage scolaire, ainsi qu’une suralimentation du parc de logements sociaux ou de copropriétés dégradées.

Les QPV de Tourcoing présentent des niveaux de pauvreté particulièrement élevés, révélateurs d’une précarité généralisée :

  • Taux de pauvreté global des QPV Tourquennois : ≈ 33 % ;
  • Taux de pauvreté chez les jeunes de moins de 30 ans : ≈ 40 % ;
  • Dans certains quartiers comme La Bourgogne, le taux dépasse les 50 % (57,5 % en 2019).

Cette réalité s’accompagne d’un taux d’emploi très faible, autour de 42 % pour les 15–64 ans, souvent dans des formes d’emploi précaires : CDD, intérim, temps partiel subi.

L’enjeu éducatif dans ces quartiers est majeur. On observe :

  • Un taux d’abandon scolaire élevé, en particulier à la fin du collège ou au lycée professionnel ;
  • Un phénomène d’évitement scolaire, amplifié par la labellisation QPV, avec des familles qui orientent leurs enfants vers d’autres établissements pour éviter ceux de leur secteur ;
  • Un impact sur la mixité sociale dans les établissements scolaires, qui renforce les écarts de niveau et complexifie l’action pédagogique.

Cette dynamique accentue la reproduction des inégalités dès le plus jeune âge, et renforce l’importance d’une action éducative ambitieuse.

Des leviers mobilisés : renouvellement urbain et actions éducatives

Les quartiers de Tourcoing sont concernés par les dispositifs nationaux de transformation urbaine et de développement local :

Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain (NPNRU) :

  • Plusieurs QPV tourquennois font l’objet de projets d’aménagement en profondeur (réhabilitation, démolition-reconstruction, requalification des espaces publics, création d’équipements).
    ➜ Objectifs : améliorer le cadre de vie, favoriser la mixité, désenclaver les quartiers.

 

Label Cité Éducative (attribué à Tourcoing en 2019) :

➜ Mobilisation renforcée des acteurs éducatifs, sociaux et institutionnels autour de parcours de réussite pour les jeunes, de la maternelle à la terminale.

➜ Actions spécifiques dans les quartiers de La Bourgogne, Phalempins et Pont Rompu.

Ces quartiers reconnus comme prioritaires depuis 2015 bénéficient d’initiatives spécifiques visant à réduire les inégalités sociales et économiques :

1.3.1 La Bourgogne situé secteur Nord Est

  • Population : 7 050 habitants
  • Part des 16–25 ans non scolarisés et sans emploi : 35,5 %
  • Taux de pauvreté : 56,0 %
  • Familles monoparentales : 32,8 %
  • Part des 15–24 ans : 14,3 %
  • Taux de chômage : 39,0 %
  • Population avec diplôme inférieur au bac : 45,5 %
  • Diplômés Bac+2 ou plus : 12,4 %


Ce quartier, majoritairement composé de logements sociaux, affiche les indicateurs sociaux les plus dégradés de la ville. Il concentre des difficultés lourdes en matière d’insertion, d’éducation et de logement. Des actions renforcées y sont menées dans le cadre du NPNRU et de la Cité Éducative, mais les besoins restent importants pour améliorer durablement les conditions de vie et de réussite.

1.3.2 Le quartier du Blanc Seau

  • Population : ≈ 6 450 habitants
  • Composition familiale : principalement des familles avec enfants
  • Population jeune : taux élevé (non chiffré précisément)
  • Taux de chômage : 8,1 %


Ce quartier présente une relative stabilité économique en comparaison avec d’autres QPV de Tourcoing. Son cadre de vie attractif et sa diversité sociale en font un quartier à potentiel, même si la pauvreté et la précarité restent présentes à la marge. Il est intégré dans le quartier intercommunal Roubaix – Tourcoing.

1.3.3 Epidème /Villas Couteaux : Secteur Sud

  • Population totale : 7 769 habitants (dont 3 276 à l’Epidème seul)
  • Part des 16–25 ans non scolarisés et sans emploi : 30,7 %
  • Taux de pauvreté : 40,0 %
  • Familles monoparentales : 36,9 %
  • Part des 15–24 ans : 12,5 %
  • Taux de chômage : 32,5 %
  • Diplômés inférieurs au bac : 43,2 %


Le quartier est majoritairement peuplé de jeunes actifs et de familles, mais cumule des indicateurs de fragilité élevés, notamment en termes d’emploi et de niveau de qualification. Il est inscrit parmi les quartiers identifiés comme les plus touchés par le décrochage des jeunes, avec des enjeux forts en matière d’accompagnement éducatif et de formation professionnelle.

1.3.4 Le quartier du Pont Rompu : Secteur Nord

  • Population : 3 097 habitants
  • Part des 16–25 ans non scolarisés et sans emploi : 29,7 %
  • Taux de pauvreté : 36,0 %
  • Familles monoparentales : 37,8 %
  • Part des 15–24 ans : 12,3 %
  • Population avec diplôme < bac : 40,9 %
  • Diplômés Bac+2 ou plus : 14,4 %


Ce quartier bénéficie d’un projet de rénovation urbaine ambitieux, visant à soutenir l’artisanat local, moderniser les espaces publics et valoriser le patrimoine industriel. La redynamisation du tissu économique de proximité est un axe central, notamment via la mise à disposition de locaux modulables et abordables, la création de zones de livraison et le soutien à l’entrepreneuriat de quartier

1.3.5 Les Phalempins : Secteur Nord Est

  • Population : 6 326 habitants
  • Part des 16–25 ans non scolarisés et sans emploi : 21,5 %
  • Taux de pauvreté : 38,0 %
  • Familles monoparentales : 25,6 %
  • Part des 15–24 ans : 17,1 %
  • Taux de chômage : 21,4 %
  • Diplômés inférieurs au bac : 44,0 %
  • Diplômés Bac+2 ou plus : 21,8 %


Quartier en pleine évolution, les Phalempins se distinguent par une vie associative dynamique, une bonne accessibilité en transport et un environnement urbain en amélioration. Malgré des fragilités persistantes, le quartier dispose de potentiels à valoriser, notamment dans la participation citoyenne et le développement local.

1.3.6 Les Virolois

  • Population : ≈ 7 000 habitants
  • Taux de pauvreté : 39 %
  • Taux d’emploi : seulement 41 %
  • Taux de chômage estimé : 11,6 %
  • Familles monoparentales : 33,1 %


Marqué par une forte mixité culturelle, le Virolois est un quartier en mutation, où coexistent des dynamiques sociales positives et des poches de précarité. Les enjeux principaux portent sur l’éducation, l’accès à la formation, l’amélioration du cadre de vie, et le renforcement du lien social pour favoriser une meilleure intégration urbaine.

1.4 Zoom sur le quartier de la Bourgogne

Situé à la frontière belge, le quartier de La Bourgogne constitue l’un des principaux Quartiers Prioritaires de la Politique de la Ville de Tourcoing. Il est reconnu pour cumuler des fragilités sociales majeures, des difficultés urbaines persistantes et une forte concentration de ménages précaires. Avec environ 7 200 habitants, il figure parmi les quartiers les plus peuplés et les plus vulnérables du territoire de la MELT.

Malgré des investissements réalisés dans les années 2000 – notamment la desserte par le métro, la requalification de la place centrale et l’installation de commerces de proximité – le quartier n’a pas connu le renouveau espéré.

Plusieurs facteurs ont contribué à cet échec :

  • Un enclavement urbain persistant, accentué par les coupures physiques et les emprises ferroviaires ou industrielles ;
  • Un espace public dégradé et peu attractif ;
  • Une architecture monotone, combinée à un état de délabrement de certains immeubles, particulièrement dans le parc social ;
  • Une image stigmatisée, associée à l’insécurité et à la relégation sociale.

Ces éléments ont durablement limité l’attractivité résidentielle du quartier, malgré sa proximité avec la Belgique et le centre-ville de Tourcoing.

Quartier Bourgogne Tourcoing

Une inscription dans le NPNRU pour une transformation structurelle

Face à la persistance des difficultés, le quartier de la Bourgogne a été intégré en 2015 au Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain (NPNRU). Ce programme vise une restructuration profonde du quartier, à travers :

  • La démolition d’îlots dégradés,
  • La recomposition de l’offre de logement,
  • La réhabilitation des équipements publics,
  • La création de nouveaux espaces de vie, ouverts et attractifs.

 

Objectif : rompre avec la logique d’enclavement et de paupérisation, tout en améliorant les conditions de vie des habitants.

Un tissu associatif présent

Le quartier bénéficie d’un réseau associatif actif, mais encore trop peu mobilisé ou visible pour une partie de la population :

  • Centre social Bourgogne – Pont de Neuville,
  • Centre social Croix-Rouge – Marlière,
  • Maison du Projet,
  • Association Objectif Emploi, entre autres.

 

Bien que ces structures soient engagées dans des actions de médiation, d’accompagnement social, d’accès aux droits ou d’insertion, leur visibilité auprès des habitants reste limitée, et leur impact souvent contenu à un public restreint. Un travail sur l’articulation entre acteurs et sur la lisibilité des actions apparaît nécessaire.

Des difficultés scolaires structurelles

Le quartier de la Bourgogne est particulièrement touché par le décrochage scolaire et les inégalités éducatives. Les établissements du quartier sont tous classés en éducation prioritaire (REP ou REP+) et font face à des difficultés importantes :

  • Une majorité des élèves issus de familles non francophones ;
  • Des retards scolaires dès l’entrée en 6e, notamment dans les compétences de base ;
  • Des résultats scolaires globalement faibles, tant dans le public que dans le privé.

Une forte présence du secteur privé scolaire :

  • Environ 40 % des enfants du quartier sont scolarisés dans des établissements privés, comme dans l’ensemble de Tourcoing.
  • Toutefois, les résultats des établissements privés ne sont pas meilleurs que ceux du public, ce qui interroge sur la stratégie de contournement pratiquée par certaines familles.

Des dispositifs éducatifs mobilisés

Face à ces constats, la Ville de Tourcoing a mobilisé plusieurs leviers :

  • Programme de Réussite Éducative (PRE) : ciblé sur les enfants en situation de fragilité, pour offrir un accompagnement individualisé (soutien scolaire, accès à la culture, suivi santé…).
  • Label Cité Éducative (obtenu en 2019 pour la Bourgogne) : il permet de :
    • Coordonner les acteurs éducatifs autour de projets de réussite globale,
    • Renforcer les liens entre école – famille – partenaires associatifs,
    • Financer des actions innovantes sur tout le parcours éducatif, de la maternelle au lycée.

Ce label constitue une opportunité stratégique majeure pour impulser un changement durable, à condition que l’ensemble des acteurs institutionnels, éducatifs, sociaux et associatifs agissent de manière cohérente et lisible pour les familles.

1.5 Les jeunes QPV accompagnés par la MELT (Mission Locale)

En 2023, la MELT a accompagné 2 310 jeunes résidant en QPV, soit 41 % de l’ensemble des jeunes suivis par la structure sur le territoire.

Répartition par quartier

En 2023, la MELT a accompagné 2 310 jeunes résidant en QPV, soit 41 % de l’ensemble des jeunes suivis par la structure sur le territoire.

Profil sociologique des jeunes accompagnés

Sexe

Légère surreprésentation des femmes (55 %), en lien avec les problématiques de monoparentalité, de précarité sociale, et de besoin d’accompagnement global.

Répartition par âge

Les jeunes accompagnés sont en majorité dans la phase de transition vers l’autonomie (recherche d’emploi, sortie du domicile parental, démarches administratives…).

Situation familiale

Les jeunes accompagnés sont en majorité dans la phase de transition vers l’autonomie (recherche d’emploi, sortie du domicile parental, démarches administratives…).

Niveau de qualification

Plus de la moitié des jeunes accompagnés sont peu ou pas qualifiés, un facteur déterminant de leur éloignement du marché de l’emploi. Cela justifie un accompagnement renforcé vers la qualification et l’accès à la formation.

Situation résidentielle

L’accès au logement reste un frein majeur à l’autonomie, notamment pour les jeunes femmes, les jeunes parents et ceux en insertion.

Mobilité et accès aux déplacements

Ces données montrent une dépendance forte aux transports en commun, ce qui limite l’accès aux zones d’emploi excentrées (zones industrielles, logistique, plateformes périurbaines…).